Le 11 novembre 2014, le Conseil fédéral a transmis au Parlement le message attendu sur la réforme de la prévoyance vieillesse 2020. Il veut assurer, avec une approche globale, le niveau des prestations de la prévoyance vieillesse. Du point de vue du Conseil suisse des aînés (CSA), il a eu raison de soumettre au législateur un paquet global relatif aux trois piliers de la prévoyance vieillesse.
Après tous les échecs des tentatives de révision, il s’agit maintenant pour le Parlement d’entrer en matière et de trouver un compromis équilibré.
Il est important avant tout pour les personnes en activité, que la flexibilisation de l’âge de la retraite, ayant échoué deux fois, soit réalisée et que le passage à l’âge de la retraite soit facilité. Il est également important que le deuxième pilier soit mieux adapté à la situation actuelle. C’est maintenant au Parlement de légiférer avec discernement, de manière convenable et politiquement responsable. La prévoyance vieillesse est trop importante pour jeunes et aînés pour se permettre des jeux de politique partisane et de tactique électoriste.
Le projet du Conseil fédéral ne correspond pas en tous points aux demandes présentées par le CSA lors de la procédure de consultation. Il sera encore examiné et débattu en détail. Malgré tout, le CSA s’engage principalement pour une vaste révision garantissant le niveau des prestations dans les trois piliers de la prévoyance vieillesse. Cette fois, cela doit marcher!