Le CSA rejette résolument cette initiative populaire de Josef Bachmann, ancien responsable des fonds de pension chez Pricewaterhouse Coopers. Les pensions actuelles du deuxième pilier, qui ont été promises sans condition, ne doivent pas être réduites ultérieurement.
Après la fin de leur emploi, les retraités ont organisé leur vie sur la base de leurs rentes AVS et de la LPP promises. En outre, le pouvoir d’achat des pensions a régulièrement diminué en raison de l’absence de compensation de l’inflation de la LPP.
Pour un état de droit, la garantie juridique est indispensable. Ce qui a été promis doit être tenu. Pacta sunt servanda.
La garantie juridique est également conforme à la Constitution fédérale. Les réductions ultérieures des pensions en cours sont arbitraires, disproportionnées et contraires à la bonne foi, comme à la garantie de la propriété.
Ce sont les raisons majeures pour refuser de signer l’initiative populaire.