La Confédération et les cantons doivent favoriser les médecines complémentaires

Le CSA est favorable aux médecines complémentaires, qui étaient prises en charge dans la LAMal jusqu’au 30 juin 2005. Quelle que soit la position que l’on a sur les médecines complémentaire, on doit reconnaître qu’elles peuvent être efficaces et que leur coût est minime pour l’assurance de base. A l’évidence, elles sont jugées positivement par … mehr

Le CSA est favorable aux médecines complémentaires, qui étaient prises en charge dans la LAMal jusqu’au 30 juin 2005. Quelle que soit la position que l’on a sur les médecines complémentaire, on doit reconnaître qu’elles peuvent être efficaces et que leur coût est minime pour l’assurance de base. A l’évidence, elles sont jugées positivement par nombre de personnes, dont les aînés.

Le CSA est heureux d’apprendre la décision de la commission du Conseil national qui permettrait de réintégrer ces médecines dans l’assurance de base.
Lors de la votation de la Loi sur l’assurance-maladie, la Confédération a garanti une importance équitable aux médecines complémentaires. Au milieu de l’année 1999, cinq méthodes de médecines complémentaires ont été admises dans l’assurance-maladie à titre d’essai. Ces traitements n’ étaient toutefois remboursés que s’ils étaient réalisés dans un cabinet médical. Le corps médical devait en outre, pour les exercer, suivre une formation spécifique reconnue par la FMH. Le CSA était pour les remboursements et s’opposait lorsqu’ ils ont été supprimés en 2005.

Le CSA constate que les personnes âgées apprécient d’avoir le choix entre diverses méthodes de traitement. Même si la médecine académique est souvent sceptique, une action positive, objectivement considérée, a été constatée à de multiples reprises suite à des traitements par des médecines alternatives (phytothérapie, homéopathie, acupuncture par exemple). De plus, souvent, les patients disent souffrir de moins d’effets secondaires.

Pour la génération des anciens, un rejet des prestations remboursées pour les méthodes de soins évoquées plus haut sont d’une grande portée. Les patients touchés doivent soit payer eux-mêmes les traitements, soit chercher à contracter une assurance complémentaire. Or, rares sont les personnes dans la seconde moitié de leur vie qui sont acceptées dans une telle assurance sans pernicieuses réserves des assureurs, quel que soit le tarif de la prime.

Se tiennent à disposition pour d’autres renseignements:

Christiane Jaquet-Berger, co-présidente CSA, 1012 Lausanne, Tel. 021 652 23 51 / 079 449 46 61, E-Mail jaquet.christiane@citycable.ch

Klara Reber, co-présidente CSA, 8400 Winterthur, Tel. 052 212 61 43, E-Mail klara.reber@bluewin.ch